Faits divers… Faits divers…

Les braquages et agressions persistent

Après une relative accalmie, la semaine écoulée a connu plusieurs incidents criminels. Des bandes de malfaiteurs pour la plupart drogués ou saouls ont semé la terreur en plusieurs quartiers de la ville. Comme d’habitude à Arafat où plusieurs personnes ont été braquées et agressées par des djenks imbibés de haschich ou eau de Cologne.

Ils les ont délestés de tout ce qu’ils avaient, blessant légèrement certains d’entre eux. À Mellah, la situation empire. Les braquages et agressions ont notablement augmenté. Les bandes sont les maîtres de la rue dès le coucher du soleil. À Tin Soueïlim, de jeunes voyous braquent sans crainte quiconque s’attarde dehors.

À Dar Naïm, des bandes connues ont fait plusieurs victimes. Au quartier FNT, un jeune homme s’est vu attaqué par trois gaillards dans une rue secondaire. Ils ont vidé ses poches avant de le poignarder au bras et au cou. Ses blessures ne sont pas heureusement pas graves…

La police rafle des dizaines de voyous

Suite à cette recrudescence des agressions, c’est tardivement que les autorités ont réagi. Les directions régionales de la Sûreté des trois wilayas de Nouakchott ont ordonné une rafle générale des repris de justice, malfaiteurs et délinquants en liberté. Voilà les cellules de plusieurs commissariats de police remplies de voyous ! Selon une source digne de foi, ceux ayant des antécédents ou recherchés seront déférés aux parquets, les autres gardés à vue quelque temps.

Celui de permettre à la population de vivre quelques journées de quiétude. Rappelons que la dernière grande vague d’insécurité s’était conclue sur l’idée d’ouvrir une prison « préventive » destinée à suivre tous les récidivistes en liberté. Mais les problèmes juridiques que cela pose ont empêché de concrétiser ce projet.

La poignardeuse

La délinquance féminine s’est beaucoup développée chez nous ces dernières années. Une prison spéciale pour le sexe présumé faible fut fondée. Elle abrite actuellement plus de soixante-dix pensionnaires. Les délinquantes et droguées se comptent désormais par dizaines.

À titre d’exemple, la fameuse Ejah mint Samba qui défie les plus grands délinquants mâles, Fatou « Mous » ou « Miss Karaté » … Rares sont les bandes de malfaiteurs qui ne comptent pas de complices féminines…

Ces jours-ci au quartier populeux de Dar El Beïdha, c’est une fillette de dix ans qui a poignardé sans hésiter une amie de son âge. Saignant abondamment, la blessée a pu heureusement être sauvée à l’hôpital de l’Amitié où l’on s’était empressée de l’évacuer.

Quant à sa poignardeuse, elle a été placée en garde-à-vue au commissariat spécial chargé des mineurs en conflit avec la loi de la wilaya de Nouakchott-Sud en attendant son déferrement. Les deux fillettes se seraient querellées autour d’une petite somme d’argent.

Mosy

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