Le ministre de la Culture expose les grandes lignes de la stratégie nationale de la jeunesse
Des membres du gouvernement, ont commenté, mercredi soir, les résultats du conseil des ministres qui s’est déroulé plus tôt dans la journée.
Il s’agit des ministres du Pétrole, de l’Energie et des Mines, porte-parole du gouvernement, M. Nani Ould Chrougha, de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement, M. Ahmed Sid’Ahmed Die, du commissaire aux Droits de l’Homme, à l’Action humanitaire et aux Relations avec le Parlement, M. Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Sidi.
Intervenant le premier, le porte-parole du gouvernement a déclaré que le conseil a examiné et adopté plusieurs projets de décret et des communications, dont l’autorisation de signature d’un contrat d’exploration et de production sur le bloc Banda, la stratégie nationale de la jeunesse 2024-2030 et le plan national de lutte contre la traite des personnes pour la période 2024-2026. Il a ensuite invité ses homologues à apporter davantage de précisions.
A son tour, le ministre de la Culture, de la Jeunesse, des sports et des relations avec le parlement, M. Ahmed Ould Sid’Ahmed Ould Dié, a présenté les points saillants de la stratégie nationale de la jeunesse pour les six prochaines années (2024-2026).
Le ministre a précisé que cet outil est fait suite aux engagements du Président de la République envers la jeunesse. Le document épouse les objectifs de la stratégie de croissance accélérée et de prospérité partagée, a-t-il indiqué.
Poursuivant son propos, le ministre a souligné que l’objectif est d’arriver à l’horizon 2030 à faire en sorte que les jeunes aient les opportunités pour être des citoyens responsables, des acteurs valables du développement de leur pays. Les actions qui seront mises en œuvre, tout au long de ces années, devraient permettre aux jeunes, d’accéder à des conditions de vie décentes.
Afin des d’éviter les écueils du passé, le ministre précise que des leçons ont été apprises des précédents dispositifs. La stratégie sera déployée suivant trois axes qui permettront le développement de la jeunesse, du sport et des loisirs, notamment sa professionnalisation, la promotion de l’engagement civique et politique ainsi que l’intégration sociale des jeunes.
Après son exposé, le ministre a répondu à des questions, dont celle relative aux moyens importants dépensés par le ministère, récemment. Il a déclaré que ces fonds ont été utilisés à bon escient dans le cadre de l’organisation de la semaine nationale de la jeunesse et du sport.
Cet événement, a-t-il dit, s’est tenu dans plusieurs régions, pour promouvoir le sport. Le ministre a rappelé que la Mauritanie vient de loin, qu’elle a progressé et qu’il est important de soutenir la dynamique enclenchée depuis 2019.
De son côté, le commissaire aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile, M.Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Sidi, est revenu sur les grandes lignes du plan d’action national de lutte contre la traite de personnes 2024-2026.
Selon lui, ce mécanisme a été mis en place en collaboration avec l’instance nationale en charge de la lutte contre ce phénomène, l’Organisation Internationale de Migrations (OIM), différents départements ministériels et des organisations nationales de droits de l’homme, afin de veiller au respect de la dignité des personnes.
Le Commissaire aux droits de l’homme a expliqué que le texte repose sur plusieurs volets, dont la coordination, la prévention et la protection des migrants et la répression des trafiquants. La Mauritanie, à travers ce plan poursuit ses progrès dans la lutte contre la traite des personnes et le trafic des migrants, grâce à une planification intégrée.
Interpellé sur l’objectif des récentes mesures prises par la Mauritanie à ce sujet, le commissaire a déclaré que les migrants sont des êtres humains, qui ont des droits. Ils doivent être protégés. Parmi eux, il y a des femmes, des enfants mais aussi des criminels qui les exploitent, a affirmé le commissaire. Le plan évoqué plus tôt, vise à lutter contre le pouvoir de nuisance de ces personnes.
Le commissaire a rappelé que la Mauritanie a une partie importante de sa population qui est établie dans d’autres pays. Et donc, il faut veiller à traiter les migrants chez nous, tel que voudrions que les mauritaniens soient traités ailleurs.
Au sujet de la lutte contre le travail des enfants, le commissaire a indiqué que cela figure parmi les priorités de l’Etat, soulignant que l’un des volets du plan d’action, vise à endiguer le fléau qu’est l’exploitation des enfants.
A son tour, le porte-parole du gouvernement est revenu la perturbation de l’alimentation en électricité de zones situées dans l’Est du pays. D’après lui, Néma approvisionne le Hodh Chargui en électricité et en cas de panne, plusieurs zones sont impactées. C’est le cas de Timbédra. Il a ensuite déclaré que les autorités ont pris les dispositions dès les premières heures.
Le ministre a indiqué que des équipes ont été dépêchées pour résoudre le problème. A l’heure actuelle, le réseau dispose de 60% de ses capacités. Les ingénieurs poursuivent leurs interventions pour un retour rapide à la normale. Par ailleurs, il a relevé que des groupes ont été expédiés pour atténuer le désagrément causé par la perturbation du réseau.
En ce qui concerne l’élection présidentielle au Sénégal, le porte-parole du gouvernement a adressé ses chaleureuses félicitations au peuple sénégalais. Il a souligné que ce dernier a une nouvelle fois, démontré sa maturité démocratique, l’érigeant en modèle pour tous les pays africains.
Enfin, le porte-parole a indiqué que l’Etat soutient le développement du secteur touristique, notamment dans le domaine hôtelier, car la capacité du pays à satisfaire la demande, en termes de lits, est faible. Il dira que lors de plusieurs événements que la Mauritanie a abrités, l’État a été contraint de réquisitionner des villas afin de palier à ce manque.
Source:AMI-MAURITANIE
