Nouadhibou : tension sociale en perspective suite à la fermeture d’une usine de produits halieutiques
Depuis le mercredi 16 janvier 2020 l’usine SEPH est fermée par un huissier de la justice mettant au chômage technique près de deux mille emploi directs et indirects dont environ trois cents femmes issues de population vulnérable.
Nous avons appris qu’en 2016 la SEPH de Abass Bougherbal a vendu 17 conteneurs de poissons à un acheteur chinois local dont l’activité initiale est la vente de carreaux. L’obligation de la SEPH SA dans cette vente est de livrer à la porte de l’usine à l’acheteur qui en a donné bonne et valable décharge en présence de la SMCP, l’Onispa, la douane, l’IMROP, les gardes côtes et les représentant des de l’acheteur chinois et du vendeur SEPH.
C’est suite de la convocation de la justice que SEPH a appris que trois de ces dix-sept conteneurs ont été orienté vers une autre destination.
A la surprise de tout observateur la SEPH a déposé une caution de garantie au niveau de la justice de sept millions cinq cent MRU.
Ni la garantie, ni les comptes de la SEPH qui chacune couvre la réclamation n’ont pas empêcher la fermeture de l’usine des centaines de pères et mères de famille créant un lourd climat social.
Affaire à suivre…
Source : MG