Lettre ouverte au président de la République / Objet : demande de réparation d’injustices

Amadou Bocar Ba – Excellence, Nous instituteurs diplômés du supérieur, chefs de divisions ou chefs de services dans les directions régionales de l’éducation nationale et de la reforme du système éducatif reconnaissons que les conditions d’enseignants se sont beaucoup améliorés avec la nomination de Mohamed Malainine ould Eyih au poste du ministre de l’éducation nationale et de la reforme du système éducatif.

Il a été autorisé aux instituteurs titulaires des diplômes supérieurs, chargés des cours dans des établissements du secondaire de passer au test de reclassement, aux instituteurs adjoints de profiter de leur ancienneté pour devenir instituteurs, aux professeurs du 1er cycle de passer à celui de second et /ou devenir formateur dans les ENIS.

Des solutions à certaines vieilles revendications, objet d’écrit datant de 2000 ont été trouvées.

Le désormais ex ministre de l’éducation nationale et de la reforme du système éducatif et patron du parti au pouvoir a été à l’écoute des enseignants en ce sens l’indemnité de craie est passée de 9 à 12 mois.

Elle a été généralisée afin de permettre aux chefs d’établissements et aux directeurs d’écoles fondamentales d’en bénéficier. Grâce donc à vos sages orientations, l’espoir était permis et, contrairement à ceux qui ont été aux commandes du secteur de l’éducation national avant lui, ould Eyih a satisfait plusieurs doléances.

Ainsi la prime de l’éloignement et celle de l’équipement ont connu d’améliorations considérables. Le combat contre la tricherie lors examens nationaux et d’autres faits concrets sont connus de tous. Mais son Excellence Monsieur le Président de la République, nous instituteurs diplômés du supérieur chefs de divisions, chefs de services ou conseillers pédagogiques ne comprenons pas sommes la discrimination dans le travail dont sommes victimes.

Nous avons été injustement discriminés car n’ayant pas bénéficié de la moindre augmentation et nous voilà aussi exclus, discriminés car ne pouvant pas participer à la constitution du corps d’instituteurs principales au motif de perdre les acquis et les avantages (indemnités de fonction ou services spéciaux ) et menacés d’été rétrogradés car contraint à s’engager de servir deux années au moins au fondamental (en référence à l’affichage signé par l’ex SG du MENRSE autorisant aux instituteurs diplômés du supérieur de participer à la constitution du corps d’instituteur principal de déposer leurs dossiers de candidature pour une période de 21 jours).

Nous instituteurs détenteurs des diplômes de DEUG et Licences chefs de division, chefs de services ou conseillers pédagogiques faisons appel à vous, M le Président de la République pour que nous pussions jouir de notre droit à la promotion en autorisant l’acceptation de nos dossiers de candidature à la constitution du corps d’instituteur principal avec comme conditions :

1/ Le diplôme du DEUG Ou Licence plus l’ancienneté de Huit ans

2/ Supprimer la condition d’engagement d’enseigner pendant au moins deux années au fondamental

3/ maintenir ceux parmi nous qui seront sélectionnés comme instituteur principal dans les postes de divisons ou de services qu’ils occupent et leur laisser l’indemnité de fonction dont ils ont toujours bénéficié car la promotion est un droit pour tout fonctionnaire.

Sont signataires :

Amadou Bocar Ba, Mle 72987H, chef de division maintenance à la DREN du Guidimakha

Ba Oumar Yaguel Mle 73227T, chef de Division Statistique DREN du Guidimakha

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