Trafic inter- urbain : Le gouvernement de Ould Bilal dans l’embouteillage de l’insoutenable imbroglio routier !

Le Rénovateur Quotidien – Où est passé le.chantier des échangeurs de Nouakchott depuis deux ans au point mort? Sont ils les éléphants blancs hérités des arnaques du bombardier Aziz?

Le gouvernement du PM Ould Bilal doit livrer la vérité, toute la vérité sur le retard d’exécution des travaux de ce projet de desserte du trafic urbain à Nouakchott que les mauritaniens attendent avec impatience. En attendant Godot, la circulation routière demeure un casse-tête….

Chaque jour qui passe apporte son lot de désolation. Ya-t-il une autorité de régulation des transports se demande le mauritanien lambda face au désordre abracadabrant qui frappe ce secteur. Notamment le trafic interurbain dans la capitale et la plupart des villes du pays.

Avec la poussée urbaine conjuguée à tous les temps des verbes laisser-aller qui sévit dans le secteur, la situation ne fait qu’empirer. La Mauritanie voit chaque jour son parc automobile exploser de voitures importées d’Europe et des filières mafieuses sans que les infrastructures ,n »accompagnent cette évolution

La capitale est saturée en voitures de toutes marques . Les tricycles indiens et chinois sont venus se mêler à ce défilé infernal.

A Nouakchott, il devient impossible d’emprunter certains axes routiers tant les embouteillages sont monstres et l’inefficacité des agents de sécurité déconcertante. Une atmosphère qui entraîne une crise des nerfs tournant aux invectives et aux bagarres qui virent souvent aux drames. Aux abords des goudrons squattés par des vendeurs occupant le moindre vide sur les trottoirs , il n ya pas place où stationner, ni poser le pied.

Les chauffeurs se livrent à toutes sortes d’acrobaties violentes pour se frayer un chemin. Le forçage mécanique bouche tous les sens au point de paralyser pendant de longs moments la fluidité routière. Les voitures sont nez- à- nez dans un combat impitoyable où personne n’accepte de céder le passage. Les codes de conduite routières , morales , sociales sont bafoués sans scrupule.

Les infractions sont punies à la tête du conducteur et se règlent couramment en bakchich. . L’existence des radars de surveillance qui auront coûté cher à l’état n’a pas dissuadé contre cette pratique abjecte. Alors que la priorité est d’abord à la création des mécanismes de régulation du flux inter-urbain.

Présentez – vous comme un homme de loi dans la masse des anonymes alors que vous faites du « tout – droit » , vous serez dédouané tout bonnement d’une contravention grave d’avoir brûlé le feu ou fait un stationnement abusif . Cette loi de la jungle urbaine est un défi à relever par l’autorité de transport public.

Des mesures draconiennes conjointes et irrévocables doivent être prises par le ministère des transports publics , celui de l’urbanisme, de la communauté urbaine et des services de sécurité routières pour réorganiser les dessertes urbaines . Il s’agit de réglementer le secteur du transport en définir les règles, veiller au respect du code de la route tout en rétablissant les appareils de signalisation.

Pour désengorger certaines voies il faut fixer les points de stationnement des taxis « inter-quartiers » dans des espaces bien réservés, libérer les trottoirs aux piétons et appliquer la loi sans distinction aucune .

Des mesures d’interdiction des camions à emprunter les routes principales pendant la journée est indispensable pour une meilleure fluidité de la circulation routière.

La responsabilité incombe au gouvernement de reformer le secteur de fond en comble pour que nous nous alignons aux normes dignes des villes modernes. Quand le réseau du trafic routier marche c’est du temps qu’on économise et des indicateurs de croissance qui s’améliorent.

Plus que jamais la problématique du réaménagement urbain se pose avec acuité car c’est de cela que dépend l’élargissement des axes routiers.

CTD

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