DG du Budget : « La nouvelle augmentation des salaires procède des efforts publics pour assurer aux citoyens une vie digne »
AMI – Le Directeur Général du Budget, M. Fall Khayar, a précisé que les augmentations annoncées par Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, dans son allocution à l’occasion de la Fête de l’Indépendance Nationale, comprennent une augmentation de les salaires d’un montant de vingt mille anciennes ouguiyas (20.000 MRO), sur le salaire net de tous les contractuels et agents de l’État, tant civils que militaires.
Il a ajouté que la deuxième augmentation porte sur une prime d’encouragement de 10 000 MRO par mois destinées aux travailleurs du secteur de l’éducation qui exercent la profession enseignante et sont effectivement sur le terrain, précisant que cette augmentation es payée mensuellement durant les neuf mois de l’année scolaire.
Le directeur général du Budget a souligné que l’augmentation du SMIC de 50% fait passer le salaire minimum de 39 000 MRO à 59 000 vieilles MRO, indiquant que cette décision concerne principalement la catégorie ouvrière, qui était payée 39 000 MRO, et dont la plupart sont des travailleurs d’appoint.
M. Fall Khayar a fait observer qu’il s’agit de la quatrième augmentation de salaire annoncée depuis 2019, notant que ces augmentations ont porté sur la généralisation de l’indemnité de craie et son élargissement à tous les mois de l’année, avant d’être revalorisée pour passer de 30 000 MRO à 45 000 MRO, en plus de l’augmentation pour les travailleurs du secteur de la santé dont les salaires ont augmenté de 100%, puis l’augmentation au niveau de l’enseignement supérieur, et celles enregistrées au niveau du secteur des médias publics en général dont les salaires ont augmenté de 100%, au moment où l’impôt sur leurs salaires a sensiblement diminué.
Il a souligné que ces augmentations s’ajoutent également aux subventions qui sont versées pour la première fois depuis 2021 aux personnes ayant des cas particuliers sur une base mensuelle, et plusieurs groupes de la société ayant des conditions particulières en bénéficient, comme les personnes polyhandicapées, les patients insuffisants rénaux et les personnes atteintes de maladies chroniques, en complément des transferts monétaires effectués par la délégation générale à la Solidarité nationale et de la lutte contre l’exclusion (Taazour).