Controverse autour de la suppression d’une intervention parlementaire pour insulte présumée à l’égard du Prophète Mahomed

« L’autorité suprême de la presse et de l’audiovisuel « Hapa » ordonne la suppression du discours d’un député parlementaire qui a suscité une large controverse depuis hier soir.

Dans le même contexte, la chaîne parlementaire, détentrice des droits exclusifs de diffusion des séances parlementaires, a interrompu la diffusion en direct de la session de débat sur le programme gouvernemental, au cours de laquelle le député a pris la parole.

La chaîne parlementaire a interrompu sa diffusion en direct hier soir, quelques heures avant la publication de la décision de l’autorité, datée du 23 juillet 2023, qui l’obligeait à supprimer « le passage offensant ».

Le député Mohamed Bouy Ould Cheikh Mohamed Fadel a déclaré dans un post sur son compte Facebook que l’autorité suprême l’a obligé, par sa décision numéro 040/2023, à supprimer son intervention et à présenter ses excuses à ses abonnés pour avoir « partagé du contenu offensant envers le Prophète Mahomet, que la paix soit sur lui ».

De son côté, la chaîne parlementaire s’est contentée de publier une image de la décision de la commission sur son compte Facebook, jusqu’à six heures du soir aujourd’hui.

Dans son discours hier, le député parlementaire Mohamed Bouy Ould Cheikh Mohamed Fadel a évoqué une insulte proférée par une candidate au baccalauréat, en remplaçant les noms dans l’insulte par des termes donnant l’impression qu’elle était dirigée contre le régime et son président Mohamed Ould Ghazouani.

Ould Cheikh Mohamed Fadel a considéré que son intervention était une « dénonciation » dont le but était de mettre en évidence le niveau de l’insulte et le danger du silence à son égard, ainsi que la complaisance à punir l’élève concernée. »

quotidien de nouakchott

chezvlane

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