Le ministre mauritanien du pétrole dévoile les ambitions énergétiques mauritaniennes à l’horizon 2030
Le ministre mauritanien du pétrole, de l’énergie et des mines, Nani O. Chrougha a déclaré que son pays produit 43% d’électricité à partir d’énergies renouvelables (solaire et éolienne) et ambitionne de parvenir, à l’horizon 2030, de parvenir à plus de 50% de l’énergie mixte.
Dans un entretien avec l’agence de presse émiratie, le ministre mauritanien a dit que son pays est convaincu que l’énergie renouvelable est dans l’intérêt du monde et que la Mauritanie dispose d’importantes potentialités dans ce domaine.
Il a révélé la signature, avec une société émiratie d’un accord de partenariat pour la construction en Mauritanie d’une station électrique fonctionnant à l’énergie solaire d’une capacité de 100 mégawatts.
Il a ajouté que la Mauritanie est en voie de mettre en place un cadre juridique pour attirer les investissements privés afin de produire de l’hydrogène vert afin de créer un cadre incitatif et rassurant pour les investisseurs et la préservation de leurs droits, invitant les investisseurs émiratis à créer de grands projets de l’énergie renouvelable et de l’hydrogène vert.
Ould Chrougha a révélé que son pays dispos de 900 indicateurs miniers et qu’il exporte du fer, de l’or et de nombreux autres minéraux.
La production de ces minéraux, a ajouté le ministre, était très difficile en raison des faibles capacités électriques, et que la Mauritanie, grâce aux investissements attendus dans le domaine énergétique, réalisera des booms économiques et de développement.
Le ministre a dit que le sommet de la COP 28 à Dubaï a été caractérisé par la qualité de l’organisation et par les premiers résultats obtenus, avant d’ajouter que les orientations des Emirats arabes unis sont sincères en ce qui concerne une transformation énergétique juste et durable à laquelle participent tous les pays.
Ould Chrougha a évoqué la question du gaz mauritanien, réaffirmant que premier navire de gaz liquéfié sera produit à partir du champ « Ahmeyime-Grande Tortue », partagé avec le Sénégal, au milieu de l’année prochaine, avec une capacité annuelle de 2,5 millions de tonnes métriques sur une période de 20 ans.
Il a souligné qu’il fournirait une énergie de transition pour les énergies renouvelables dans les années à venir, soulignant qu’il existe un autre gisement qui possède la plus grande quantité de gaz et qu’une décision est actuellement en cours à son sujet