La Mauritanie obtient un financement saoudien pour construire 2 instituts de formation spécialisés

Dans le cadre du projet de renforcement de son système d’enseignement supérieur, la Mauritanie entend diversifier l’offre de formation spécialisée. Après deux instituts de formation en agriculture et soins vétérinaire, le pays prévoit d’en construire 4 autres dont 2 viennent d’être financés.

Le gouvernement mauritanien a obtenu du Fonds saoudien pour le développement un financement d’une valeur de 150 millions de rials (plus de 39 millions de dollars). Le financement obtenu sous forme de prêt est destiné à la construction et l’équipement de deux instituts de formation spécialisés.

Le premier institut sera implanté au sud dans la ville de Kiffa et sera spécialisé dans le domaine de la comptabilité, la gestion, la gestion des affaires et la commercialisation. Le second institut quant à lui sera construit à Tidjikja dans le centre avec pour mission de former dans les sciences de l’éducation.

L’accord relatif à ce financement a été signé lundi 18 décembre entre le ministre mauritanien de l’Economie, Abdessalam Ould Mohamed Saleh et le PDG du Fonds saoudien, Sultan Ben Abdel Rahman Al-Murshid Ali (photo, à gauche), en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Niang Mamadou.

D’après le ministre de l’Economie, ce financement est à verser dans le compte des initiatives de soutien au système de l’enseignement supérieur. Cela dans la mesure où les deux instituts viendront renforcer l’offre de formation dans le pays. « La création de ces deux instituts s’ajoute à un institut supérieur vétérinaire dans la ville de Néma et un autre pour l’agriculture dans la ville de Kaédi, dont la convention de financement a été récemment signée avec la Banque islamique de développement », a-t-il indiqué.

Dans le même contexte, le ministre a confirmé que des travaux sont en cours pour financer deux nouveaux instituts dans les villes d’Akjoujt et d’Atar, l’un pour les mines et l’autre pour la côte et le désert.
Source:Agence Ecofin

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