Communiqué de presse du Centre Teranim pour les Arts Populaires

Le Centre Teranim des Arts Populaires attire l’attention de son public, des amateurs des louanges du Prophète (paix et salut sur Lui), ainsi que de tous les passionnés de culture et d’arts populaires, des institutions, des acteurs culturels, des médias et des leaders d’opinion, sur la persistance du ministère de la Culture dans sa politique d’exclusion envers le centre.

Le Festival des Cités du Patrimoine en est un exemple ancien et récurrent, si vous ne le saviez pas.

Cette politique, adoptée par le ministère depuis de longues années marquées par des privations, a pour trait caractéristique l’exclusion systématique du Centre Teranim pour les arts populaires et l’obscurcissement de son parcours, malgré son statut d’institution professionnelle ayant résisté à toutes les tentatives d’écartement et aux attaques des ennemis du succès.

Chers défenseurs de la justice et de l’égalité,
L’exclusion du Centre Teranim est devenue une habitude à laquelle nous nous sommes malheureusement accoutumés depuis une décennie. En effet, 13 éditions du Festival des Cités du Patrimoine se sont tenues sans qu’aucune invitation officielle ne soit adressée au centre.

Ce fait, sans équivoque, ne nécessite aucune explication. Cet événement national officiel n’est pas une exception, mais plutôt le prolongement d’une politique constante où seuls les noms, les lieux et les époques changent.

Amateurs des louanges du Prophète, public fidèle de Teranim,

Ce qui étonne le plus, c’est l’exclusion d’un centre professionnel et communautaire qui incarne le pluralisme culturel dans ses activités, lesquelles attirent des Mauritaniens de toutes origines sociales, venant des quatre coins du pays. Vous souvenez-vous du Festival « Leyali Elmedh » et d’autres événements marquants ? Comment peut-on écarter une institution qui a mis à l’honneur les louanges du Prophète (paix et salut sur Lui) par ses actions et ses engagements ?

Amateurs d’art et de créativité, passionnés d’excellence et d’innovation,

Nous vous rappelons – sans fanfaronnade – les distinctions internationales obtenues par le centre, notamment ses reconnaissances au Maroc, en Égypte, et son titre de meilleure institution pour la préservation du patrimoine immatériel dans la région arabe décerné à Sharjah, sans oublier sa prochaine distinction prévue à Genève.

Face à ces politiques d’exclusion, le centre exprime son profond mécontentement et affirme que ces obstacles ne feront que renforcer sa détermination à continuer sur la voie de l’excellence, du respect de la diversité et de la valorisation du patrimoine.

Le centre réitère également ses revendications et insiste sur la nécessité de transmettre son message à Son Excellence le Président de la République, message dont le ministère a déformé le contenu. Ces revendications sont :

1️-L’inscription d’El-medh populaires sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

2️-La reconnaissance du Centre Teranim des Arts Populaires comme association d’utilité publique.

3️-L’attribution d’un terrain et d’un bâtiment au centre.

Nous comptons sur votre soutien et votre solidarité, comme toujours.
Source:Centre Teranim

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