L’association de Limoges M’Akako vient de distribuer 2.500 paires de lunettes en Mauritanie

L’Association de Limoges M’Akako a passé deux semaines en Mauritanie pour une mission de santé visuelle auprès d’une population dans le besoin.

Depuis 2012, l’association M’Akako effectue des missions de santé visuelle, principalement en Afrique. Après le Bénin l’an passé, c’est en Mauritanie que Nathalie Raffier, la présidente, s’est rendue, du 24 novembre au 8 décembre, à la tête d’une délégation de neuf personnes.

Sur place, tout avait été préparé par le parrain de l’association, Abderrahmane Sissako, premier cinéaste africain à obtenir le César du meilleur réalisateur pour Timbuktu en 2015.

Avec 140 kg de lunettes plus 40 kg de matériel technique, les membres de l’association ont parcouru plus de 2.000 km dans les régions rurales de la Mauritanie où ils ont reçu un accueil chaleureux et plein de générosité.

« Nous avons effectué 1.200 contrôles à raison de 80 à 110 par jour, précise Florent Brouard, opticien chez Optical Center. 2.500 paires de lunettes ont été distribuées gratuitement, dont des solaires. »

São Tomé en 2025, Madagascar en 2026

L’association travaille en étroite collaboration avec l’ESRP (Établissement et Service de Réadaptation Professionnelle) EPNAK de Limoges qui fait le tri dans les lunettes collectées et qui fait un travail indispensable sur l’identification des corrections des verres afin de faciliter le travail de l’équipe en déplacement.

L’association M’Akako prévoit également l’envoi prochain d’une quarantaine de paires de lunettes pour des personnes qu’ils n’ont pas pu équiper et qui bénéficieront notamment de montures entièrement neuves grâce au soutien de la société Opal.

Les projets ne manquent pas pour l’association. « Nous allons envoyer du lait maternel en Mauritanie, précise Nathalie Raffier et nous projetons de nous rendre en 2025 sur l’île de São Tomé au large du Gabon et à Madagascar en 2026. »

Renseignements et dons sur le site internet association-makako.fr

Par Jean-Christophe Bourdin
Source:Le Populaire-France