Un responsable de la SNIM : « nous avons mis en place une stratégie qui va nous permettre de produire plus de 40 millions de tonnes de minerais en 2030
Le responsable de la communication et de l’action culturel de la société nationale industrielle et minière (SNIM) Mohamed Ould Handou, a déclaré, dans une interview à Sahara 24 que les records atteints par la société sont le résultat d’un « programme stratégique que l’entreprise s’était fixé depuis 2022 ».
Le responsable de la SNIM a ajouté que la production de la société « dépassera les 40 millions de tonnes à l’horizon 2030, après l’achèvement des projets Atomay et Al-Awaja ».
Ould Handou a expliqué que ces chiffres ne viennent pas du néant la société ayant réussie à maintenir un niveau de production supérieur au seuil de 14 millions de tonnes qu’elle a dépassé l’année dernière ».
Autres records
Ould Handou a indiqué que d’autres domaines ont enregistré des records mais sont encore en cours d’audit technique, notamment des « opérations de concassage, broyage et transformation » qui ont « dépassé les 24 millions de tonnes l’année dernière ».
Il a également mentionné les opérations d’arpentage qui ont « dépassé 138 millions de tonnes en 2024, ce qui signifie qu’elles ont dépassé 2023 de 10 millions de tonnes, établissant ainsi un record ».
Emprunt pour le développement des infrastructures
Interrogé par Sahara 24 sur le prêt obtenu par la société auprès mi-décembre (2024) auprès de de la Banque Africaine de Développement (BAD) le responsable de la société a déclaré que ce prêt n’est pas destiné aux opérations de la SNIM ou à ses investissements à court terme mais plutôt à d’autres investissements à moyen et long terme. »
Il a expliqué qu’il s’inscrit dans le cadre de la préparation de l’augmentation de la production, supposée avec l’achèvement des projets Atomay et Al-Awaja, car la société aura besoin de développer son infrastructure (chemin de fer, locomotives et port).
La capacité de transport de la société « se situe actuellement entre 15 et 18 millions de tonnes, et elle doit renforcer ses capacités dans ce domaine », a-t-il déclaré.
La SNIM a mené une étude qui a permis de déterminer le montant du financement nécessaire dans ce domaine, « soit 470 millions de dollars, et l’a présenté aux bailleurs, et la Banque africaine de développement a accepté d’en financer une partie », a-t-il déclaré.
Ould Handou a souligné que la SNIM ne bénéficiera pas du prêt avant le démarrage des projets d’Atoumai et d’Aouja, précisant qu’elle n’a pas encore finalisé toutes les signatures nécessaires à la finalisation du prêt.
Source:Sahara Médias-Mauritanie