Prigojine déclare que le groupe Wagner ne combattra plus en Ukraine, mais en Afrique
Evguéni Prigojine, le patron du groupe paramilitaire russe Wagner qui a mené fin juin une rébellion avortée vers Moscou, a annoncé que ses hommes ne combattront plus en Ukraine mais que leurs activités vont se concentrer en Afrique, selon une vidéo, impossible à identifier, diffusée mercredi 19 juillet sur la chaîne Telegram du groupe.
La milice Wagner est déjà présente dans plusieurs pays d’Afrique, dont le Mali, la Libye ou la Centrafrique, et ses militaires ont été déployés par le passé en Syrie.
Avant son intervention en Ukraine, où il a notamment conduit la prise de la ville de Bakhmout après un siège sanglant pendant plusieurs mois, le groupe paramilitaire avait déjà aidé l’armée russe à annexer la péninsule de Crimée, en 2014.
Evguéni Prigojine, le patron du groupe paramilitaire russe Wagner qui a mené fin juin une rébellion avortée vers Moscou, a annoncé que ses hommes ne combattront plus en Ukraine mais que leurs activités vont se concentrer en Afrique, selon une vidéo, impossible à identifier, diffusée mercredi 19 juillet sur la chaîne Telegram du groupe.
La milice Wagner est déjà présente dans plusieurs pays d’Afrique, dont le Mali, la Libye ou la Centrafrique, et ses militaires ont été déployés par le passé en Syrie.
Avant son intervention en Ukraine, où il a notamment conduit la prise de la ville de Bakhmout après un siège sanglant pendant plusieurs mois, le groupe paramilitaire avait déjà aidé l’armée russe à annexer la péninsule de Crimée, en 2014.
« Nous avons combattu avec honneur. Vous avez fait beaucoup pour la Russie. Ce qui se passe sur les lignes de front est une honte à laquelle nous n’avons pas besoin de prendre part », dit-il à un groupe d’hommes.
Sur la vidéo, Evguéni Prigojine demande à ses hommes de bien se comporter avec les locaux, de mener à bien l’entraînement de l’armée biélorusse et de rassembler leurs forces pour « un nouveau voyage en Afrique ».
« Peut-être que nous reprendrons un jour l’opération militaire spéciale, si nous sommes sûrs de ne pas être forcés à nous couvrir de honte », ajoute-t-il, en référence au terme utilisé par Moscou pour décrire l’offensive en Ukraine, dénoncée comme une invasion par Kiev et les Occidentaux.