Les États-Unis vont déployer plus de navires de guerre et d’avions de combat au Proche-Orient
Les États-Unis ont annoncé vendredi 2 août le déploiement au Proche-Orient de davantage de navires de guerre et d’avions de combat pour protéger leurs troupes et allié israélien face aux menaces de l’Iran et des groupes tels que le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais.
«Le ministre (de la Défense Lloyd) Austin a ordonné une modification du dispositif militaire américain destiné à améliorer la protection des forces armées des États-Unis, doper le soutien à la défense d’Israël et faire en sorte que les États-Unis soient préparés à diverses éventualités» telles que «la possibilité d’une escalade régionale par l’Iran et ses partenaires», a annoncé dans un communiqué une porte-parole du Pentagone.
Téhéran a multiplié les mises en garde et les menaces de représailles vis-à-vis de l’État hébreu ces derniers jours, en réponse à l’assassinat ciblé mercredi dernier du chef politique du Hamas, Ismaël Haniyeh, dans un attentat attribué à Israël.
300 missiles et drones
Dans le détail, Lloyd Austin «a ordonné que le porte-avions USS Abraham-Lincoln remplace le porte-avions Theodore-Roosevelt actuellement déployé» dans la région. Le ministre a également «donné l’ordre (d’envoyer) des croiseurs et contre-torpilleurs supplémentaires, porteurs de missiles balistiques de défense» ainsi que le «déploiement d’un escadron supplémentaire d’avions de combat».
«Comme nous l’avons démontré en octobre et en avril, le système de défense mondial des Etats-Unis est dynamique et le ministère de la Défense conserve une capacité de déploiement rapide pour répondre aux menaces contre la sécurité nationale qui ne cessent d’évoluer», s’est félicité le Pentagone.
Ce ne serait en effet pas la première fois que les États-Unis se portent au secours de l’État hébreu depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre à la suite de massacres commis par le Hamas dans le sud d’Israël.
La défense aérienne israélienne en étroite coordination avec les forces navales et aériennes américaines, britanniques et françaises, notamment, avait intercepté la quasi-totalité des quelque 300 missiles et drones suicides tirés le 14 avril pour la première fois par l’Iran vers le territoire israélien.
Source:Le Figaro-France