Ghazouani reçoit l’institution de l’opposition démocratique et les partis politiques de la majorité
Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a reçu séparément jeudi soir, le conseil de supervision de l’institution de l’opposition démocratique et les chefs des partis de la majorité qui soutiennent son programme électoral.
Selon l’agence de presse officielle mauritanienne, Ould Ghazouani a écouté les interventions des chefs de partis, leurs préoccupations et observations et échangé avec eux sur les questions nationales et de la vie politique dans le pays.
Cette rencontre intervient au lendemain de l’approbation par le Conseil des ministres d’un projet de loi modifiant certaines dispositions de la loi n° 91-024 du 25 juillet 1991, modifiée, relative aux partis politiques.
Le nouveau projet de loi comprend le mode de création des partis, qui exige l’augmentation du nombre de membres de l’assemblée générale constitutive du parti de 20 à 150 citoyens représentant toutes les wilayas du pays, et l’approbation du programme du parti par cinq mille (5000) citoyens qui, selon leur lieu de naissance, appartiennent à au moins la moitié des wilayas du pays.
Le nombre d’adhérents dans une seule wilaya ne doit pas être inférieur à 10 % du nombre total des adhérents du parti, et les femmes doivent représenter au moins 20 % du nombre total de membres du parti.
Le nombre de personnes autorisées par l’Assemblée constitutive à signer la demande d’agrément a été porté de 7 à 15, dont 5 femmes.
Il consacre également le principe de rotation nécessaire au renouvellement d’au moins un tiers (1/3) des membres des organes de direction après chaque session ordinaire du congrès, l’engagement d’ouvrir des sièges de partis dans au moins la moitié des wilayas du pays après une période de six (6) mois à compter de la date d’octroi de l’agrément.
Le seuil minimum pour qu’un parti reçoive un financement a été relevé de 1 % à au moins 2 % du total des voix exprimées au niveau national lors des dernières élections municipales générales.
Le projet de loi n’exige pas des partis politiques actuellement légalisés qu’ils se conforment aux procédures liées à la constitution, mais les oblige à respecter les exigences liées à l’après constitution.
Source:Sahara Médias-Mauritanie