En Mauritanie, le Premier ministre espagnol vante les bienfaits de l’immigration
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a vanté mercredi à Nouakchott les bienfaits de l’immigration, qui a contribué aux « progrès et à la bonne situation économique » de son pays, mais il souhaite qu’elle soit « régulière et ordonnée ».
M. Sanchez effectue une visite dans ce pays de la côte atlantique ouest-africaine qui sert de point de départ à de nombreux migrants venus de tout le continent pour tenter de rejoindre l’Europe clandestinement, en entreprenant un périlleux voyage en mer en quête d’un avenir meilleur.
Dans une déclaration à la presse à Nouackchott, en présence du président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, le Premier ministre espagnol a évoqué le « développement des pays qui sont aujourd’hui les destinataires (des flux migratoires) comme l’Espagne » qui a été un pays d’émigration.
« Aujourd’hui, les progrès et la bonne situation économique de l’Espagne doivent beaucoup à l’apport de l’immigration, à ces personnes venues y développer leur projet de vie », a-t-il dit.
Il s’est dit favorable à une coopération « avec des pays comme la Mauritanie » mais pour « garantir une migration sûre, régulière, ordonnée, qui profite mutuellement à nos sociétés ».
Le président mauritanien, s’exprimant en arabe, a salué la coopération entre les deux pays et « apprécié l’engagement du gouvernement espagnol à défendre les causes justes et à promouvoir la paix et la sécurité aux niveaux régional et international ».
Cette visite a permis de discuter avec le Premier ministre espagnol de « questions vitales d’intérêt commun, notamment les défis de la sécurité, du développement, de la migration et des perspectives de coopération dans le domaine des énergies », a-t-il ajouté.
Les délégations mauritanienne et espagnole ont par ailleurs signé mercredi à Nouakchott quatre accords dans les domaines des transports et des infrastructures, de la sécurité sociale, de la cybersécurité ainsi que des parcs nationaux, selon un communiqué du gouvernement espagnol.
Source:La Libre-Belgique