La Charte africaine des valeurs et principes du service public adoptée
La Charte africaine des valeurs et principes du service public adoptée
L’Assemblée nationale a adopté au cours d’une séance plénière, ce vendredi 23 juillet courant, un projet de loi relatif à la Charte africaine des valeurs et principes du service public et de l’administration, signé par le Gouvernement de la République islamique de Mauritanie le 29 juin 2018 à Nouakchott.
La Mauritanie a édicté, dans la loi n° 09-93 du 18 janvier 1993 portant statut des fonctionnaires et agents contractuels de l’État, des règles précises et claires au sujet des droits et obligations de ses fonctionnaires publics, a affirmé à cette occasion le ministre de la Fonction Publique et du Travail, Camara Saloum Mohamed, dans son intervention faite devant les députés.
« La ratification par la Mauritanie de cette charte – qui a été ratifiée jusqu’à présent par 19 pays – doit nous conduire à modifier les dispositions prévues dans la loi n°2007-025, promulguée le 09 avril 2007, afin de d’adapter la fonction publique aux exigences du service public et jeter les bases d’une meilleure transparence tant au plan des procédures qu’au niveau d’une réelle amélioration des relations entre le service public et l’usager », a-t-il dit.
Le ministre a relevé par ailleurs que c’est précisément l’objet de cette charte, qui vise à assurer à tous l’égalité devant la fonction publique et lutter contre toutes les formes de discrimination.
Il a souligné que cette adaptation conduira également à renforcer les efforts du département dans l’élaboration d’une charte des services publics qui établira les règles de bonne gouvernance dans la gestion des services publics dans les wilayas, les collectivités territoriales et les organismes publics, en plus de sa contribution à l’adoption d’autres règles qui contribueront à élever le niveau d’efficacité et de qualité du service.
Les députés ont salué, selon l’AMI, l’adoption du projet de loi, affirmant qu’il constitue un apport important qui s’ajoute à notre arsenal juridique et indiquant, qu’en plus de sa contribution à la lutte contre la corruption, le texte rapproche le service public du citoyen, et garantit l’égalité de tous devant la loi.