La Mauritaine participe au 7e sommet des pays producteurs de pétrole

Le septième sommet des pays producteurs de pétrole s’est ouvert le 3 avril à Malabo. Les ministres des Hydrocarbures et les représentants des compagnies pétrolières du continent seront réunis jusqu’au 5 avril dans la capitale équato-guinéenne.

« L monde d’aujourd’hui exige de nous un changement de politique dans la gestion de nos ressources », a déclaré le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, lors de son discours d’ouverture. Le chef de l’État a exhorté les autres pays africains présents à adopter « des politiques communes » notamment pour s’affranchir de « la dépendance aux économies des pays développées ».

Le septième sommet des pays producteurs de pétrole s’est ouvert le 3 avril à Malabo. Les ministres des Hydrocarbures et les représentants des compagnies pétrolières du continent seront réunis jusqu’au 5 avril dans la capitale équato-guinéenne.

« Le monde d’aujourd’hui exige de nous un changement de politique dans la gestion de nos ressources », a déclaré le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, lors de son discours d’ouverture. Le chef de l’État a exhorté les autres pays africains présents à adopter « des politiques communes » notamment pour s’affranchir de « la dépendance aux économies des pays développées ».

Les pays producteurs de pétrole du continent africain ont subi de plein fouet la chute des prix du baril en 2014, résultant en trois contractions annuelles consécutives pour l’industrie. Une chute d’autant plus douloureuse pour les économies concernées que la plupart sont extrêmement dépendantes à la production d’hydrocarbures. Si le cours de l’or noir est depuis remonté, il n’a toutefois pas retrouvé son niveau d’avant la crise. « Les défis sont encore gigantesques », a déclaré lors du sommet le secrétaire général de l’Opep, Mohammed Barkindo.

« Les investisseurs demandent aujourd’hui que les acteurs se conforment aux exigences réglementaires tout en mettant en oeuvre des projets moins coûteux mais toujours efficaces, en prenant en compte le changement climatique », a ainsi relevé Guy Maurice, le directeur exploration-production de Total pour l’Afrique.

Près de 900 délégués de 38 nationalités ainsi que treize entreprises nationales africaines dont la Mauritanie, qui est  rentrée officiellement dans le club très privé des pays producteurs de pétrole depuis février 2006.

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