Bilan contrasté des Journées Nationales de Concertation

Les rideaux sont tombés vendredi soir 15 mars, sur les Journées Nationales de Concertation relatives aux Élections et la Gouvernance Politiques, dont les assises se sont déroulées au Centre Internationale des Conférences de Nouakchott.

Le bilan de cet événement fait l’objet d’une appréciation contrastée, de la part des acteurs, notamment au sein de l’opposition signataire du Pacte Républicain, et celle qui n’en est pas partie prenante.

Ainsi, le Pr Lô Gourmo, vice président de l’Union des Forces de Progrès (UFP), approuve le résultat des travaux, qui ont impliqué « la quasi-totalité de la classe politique, toutes les grandes centrales syndicales et les principales organisations de la société civile, pour des débats sans tabous, dans une atmosphère sereine.

Un esprit de compromis et de large ouverture, confirmant la justesse de la ligne des signataires du Pacte Républicain (PR), qui inscrivent ces ateliers dans le cadre de ces thématiques, sans que la participation ne soit subordonnée à l’adhésion à ce document. Les résultats des travaux devront faire l’objet de mise en œuvre et d’accompagnement, dans un esprit d’entente nationale ».

Les signataires du Pacte Républicain (PR) sont le gouvernement (ministère de l’intérieur), INSAV (principal parti de la majorité), l’Union des Forces de Progrès (UFP/opposition) et le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD).

La colère des non signataires

Du côté des partis politiques non reconnus, non signataires du Pacte Républicain, ayant participé à ces journées, la réaction est diamétralement opposée.

Ainsi, un communiqué signé de ces différentes formations, dénonce la persistance du gouvernement, dans « sa volonté de piétiner la loi » par le refus de mettre en œuvre les décisions de justice, ordonnant le rétablissement dans leurs droits, d’associations politiques ayant remporté leur procès.

Ces partis « se démarquent de toutes décisions et déclarations, au nom des journées nationales de concertation et la promotion de la gouvernance politique, et visant à appliquer des conclusions concernant une éventuelle loi de réforme organisant les associations politiques, sans avoir au préalable reconnu les partis dont les demandes sont actuellement pendantes devant l’administration (ministère intérieur).

Cette déclaration est signée du Parti de la Refondation pour une Action Globale (RAG), le Rassemblement des Démocraties Progressistes (RDP), l’avant-garde des Forces du Changement Démocratiques (AFCD), Pour une Mauritanie Forte (PMF), Appel Républicain (AR) et En Avant la Mauritanie (EAM).
Source:Nouakchott Times

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