Menace et arrestation de Personnes réclamant l’eau à Ould yengé :

Le Gouvernement mauritanien ne ménage aucun effort  pour épargner les citoyens du  Covid 19.        Ce dernier, à travers le ministère de la santé demande  aux populations  le respect de règles de l’hygiène, le confinement et la distanciation. Des  règles auxquelles s’ajoutent le couvre feu, la fermeture des frontières  et l’interdiction du trafic entre les régions de  l’intérieur depuis le cas de Kaédi. Le président de la république, pour permettre l’accès à l’eau  a donné des instructions  et a déclaré prendre en charge de paiement des factures pour deux mois pour les ménages pauvres. Mais, force est de constater que ces instructions ne sont pas respectées dans certaines villes du pays. Ould yengé au Guidimakha  en fait partie. Dans cette ville,respecter les règles d’hygiène et de confinements  sont impossibles .Et pour  cause le  manque d’eau .Dans cette ville, frontalière avec le Malioù la pandémie existe aussi, des femmes   se sont toujours plaintes  du manque  d’eau. Pour exprimer  leur colère,  des femmes ont  décidé de  marcher. Elles se sont rendues  dans les  locaux de la société en charge de l’eau  puis à son domicile afin de le  rencontrer .Sa femme a  pointé  son fusil contre le groupe des femmes qui n’onttrouvé de réponseque de menaces et  arrestation. Les personnes contactées   sur place, nous parlent  de fusil sorti par l’épouse du responsable de ma société.MK l’une des personnes arrêtées nous dit qu’elles ont été cueillies par la gendarmerie le jeudi ,9/4/2020 aux environs de dix sept heurespendant qu’elles étaient regroupées devant le domicile du responsable de l’eau. D’ajouter que la femme a  bien sorti  un fusil mais sans tirer. Et de dire   qu’ellessont treize à être  libérées  dans l’après midi du vendredi suite à des négociations avec leurs parents. Nous avons cherché à connaitre le contenu de l’accord entre les deux parties avec son frère mais en vain.car ce dernier ne veut pas parler.

Le FONADH appelle au respect des Droits fondamentaux et exige de la lumière sur le cas du fusil. L’acte ne doit pas rester impuni

Amadou Bocar Ba Gaynaako.

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