Le système des “Zisme”
Le Rénovateur Quotidien – Nous baignons dans l’anarchie absolue. Notre savoir-vivre est de baratiner à longueur de journée dans les taxis , les salons., les rues. Nos bureaux sont des cyber- thé pour passer le temps.
Un demandeur de service y laissera des plumes à force d’aller-retours provoqués par l’absentéisme des “grands” serviteurs de la nation .partis ailleurs faire leurs propres affaires en abandonnant leurs bureaux sans éteindre le climatiseur qui tourne à vide jusqu’à la dernière énergie.
“Tant pis” c’est l’état qui paye! Quand il s’agit de médailler, le meilleur, le récipiendaire sera l’AS de l’indiscipline qui s’aligne sur le tapis d’honneur pour se faire épingler chevalier de l’ordre du mérite national.
Un blâme cinglant à l’endroit de celui qui, avec foi et conscience professionnelle se dévoue au travail. On méprise ainsi la valeur de l’effort pour couronner les champions de l’incurie.
C’est à ce prix qu’on a installé la culture de la médiocrité, du favoritisme, du népotisme, du clientélisme, du tribalisme dans toutes nos administrations pour transformer les plus hautes institutions publiques en écuries d’Augias.
Nos administrations jadis des exemples de probité , d’accueil et d’efficacité sont désormais des lieux de fainéantise dirigés par les générations de la crétinisation de la discipline et de l’incompétence insolente. Que faut-il attendre comme résultats autre que les échecs sur toute la chaîne de commandement.
La situation va de mal en pis avec le vidage de l’administration de ses irremplaçables commis partis à la retraite ou vers d’autres horizons plus respectables , sont occupées par des phoques de bureaux ignorant tout de l’ordre et de l’éthique et dont on ne sait de quelle formation sont-ils issus.
Ce qui compte pour ces diplômés du repos c’est le salaire, les primes et les avantages indus. Au détriment de l’obligation de s’acquitter de leurs obligations. Quand le système des “Zisme” règne en maitre, le principe de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut sonne comme une imposture…
