La situation au Soudan discutée lors d’un entretien entre Ould Merzoug et Hussein Ibrahim Taha

Alors que le cessez-le feu annoncé par les États-Unis n’est que partiellement respecté au Soudan, la Mauritanie a souligné la nécessité d’un dialogue pour faire revenir la paix entre les parties belligérantes.

Pendant ce temps, plusieurs pays continuent à mener des opérations d’évacuation. Une centaine de ressortissants mauritaniens évacués du Soudan sont arrivés mercredi matin à Djeddah, avant d’atterrir ensuite à Nouakchott, dans un avion affrété par les autorités mauritaniennes.

Mardi 25 avril, le chef de la diplomatie mauritanienne, Mohamed Salem Ould Merzoug s’est entretenu avec le tchadien Hussein Ibrahim Taha, Secrétaire Général de l’Organisation de la Coopération Islamique.

Sur Twitter, Ould Merzoug dit avoir abordé avec Hussein Ibrahim Taha la situation au Soudan, soulignant la nécessité de pérenniser le cessez-le-feu afin d’assurer l’acheminement de l’aide humanitaire et l’évacuation des blessés et des ressortissants étrangers.

Pour rappel, le Soudan sombre depuis le 15 avril dans des combats intenses et meurtriers, par l’opposition féroce de deux généraux, désormais rivaux : le général Abdel Fattah al-Burhane (dirigeant de facto du Soudan et de l’armée soudanaise) et le général Mohamed Hamdane Daglo (second et dirigeant du groupe paramilitaire soudanais «Forces de soutien rapide, FSR»).

Les affrontements ont fait à ce jour ont fait plus de 459 morts et plus de 4000 blessés, selon l’ONU. Un cessez-le-feu de trois jours conclu sous l’égide des États-Unis entre les belligérants a ramené un peu de calme à Khartoum mais des témoins ont fait état de frappes aériennes et de combats.

Par La rédaction de Cridem

 

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